SYRIE – Misère de l’anti-impérialisme

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Simplisme et manichéisme. Soutien (explicite ou de facto) à des régimes dictatoriaux et répressifs, « campisme » (attitude poussant à l’extrême le principe « les ennemis de mon ennemi sont mes amis » et consistant, en l’occurrence, à approuver toute politique paraissant s’opposer à « l’ennemi principal », les États-Unis, et à en soutenir les tenants, quoi que ceux-ci fassent et qui qu’ils soient). Complotisme. Laïcisme à courte vue… Voire islamophobie.

Certaines prises de position émanant de sites ou de journaux se revendiquant d’une gauche « radicale » ou « révolutionnaire », notamment à propos de la tragédie syrienne, donnent le tournis…

SYRIE - Septembre 2016 - Paul DELMOTTE'[217]Le dessin figurant en une du dernier Drapeau rouge (58, septembre-octobre 2016), le journal du parti communiste belge, n’est pas seulement stupide, il est ignominieux. Et il illustre parfaitement notre propos.

S’inspirant du fameux croquis retraçant l’évolution des hominidés, il nous montre quatre personnages armés, en file indienne et de tailles qui vont croissant : le premier, barbu, très petit, voûté et apparemment bipède depuis peu, est étiqueté « ASL » (Armée syrienne libre). Le second, plus barbu, est censé représenter un membre du Front al-Nosra [ndlr : Jabhet-al-Nosra, le « Front du Soutien », mouvement islamiste partiellement lié à al-Qaïda et tout récemment rebaptisé « Front de conquête de la Syrie » (Jabhet-Fatah-al-Cham)]. Vient ensuite, dressé sur ses jambes, d’une taille plus élevée et à la pilosité encore plus abondante, le combattant de l’État islamique (Daesh). Enfin, le dernier des personnages, le plus grand, souriant et dont la barbe disparaît sous les ciseaux tenus par une main que l’on devine être celle de l’Oncle Sam, est baptisé « opposition modérée »…

Schématismes et amalgames

On l’aura compris : le premier « message » du dessin procède d’un amalgame entre toutes les composantes de l’opposition armée syrienne. Ne cherchons donc plus de différences entre combattants, musulmans ou laïques, ayant pris les armes dès 2011 face à la répression, et islamistes plus ou moins  radicaux. Ni entre Syriens et volontaires étrangers. Ni entre opposants au régime et partisans d’un Califat reconstitué. Ni entre Frères musulmans et jihadistes. Entendons uniquement : « Il n’y a pas d’opposition ‘modérée’ en Syrie ! »

Second « message » : l’opposition armée au régime syrien, toutes tendances confondues, serait l’œuvre de l’Oncle Sam. C’est même Washington qui finance (voire « aurait créé ») des organisations telles que le Front al-Nosra ou l’État islamique. Sous-entendu : les Syriens ne sont pas capables (mieux encore : n’auraient pas de raison) de s’insurger contre le régime de Bachar Al-Assad.

Ainsi, peu importe qu’un observateur aussi fin et averti (et aussi peu situé à droite) qu’Alain Gresh (ancien directeur du Monde diplomatique) ait qualifié « d’outrancière » l’affirmation selon laquelle les États-Unis sont pour l’essentiel responsables de ce qui se passe en Syrie, la vision d’une opposition syrienne réduite à une pure création des États-Unis reste, depuis le début du soulèvement, une antienne des activistes de la « contre-information ». L’idée d’un « complot » étasunien contre la Syrie est systématiquement partagée par le site mondialisation.ca du professeur Chossudowsky ; elle à même conduit certains tenants du complotisme à publier la « photo » d’une réunion supposée rassembler le sénateur américain ultra John MacCain et… Abou Bakr Al-Baghdadi !

Peu importe également que des organisations comme le Front al-Nosra ou Daesh fassent des États-Unis l’objet principal de leur détestation. Et que ces derniers s’emploient à décimer par leurs frappes leurs effectifs et leurs dirigeants. Le complotisme ne saurait s’arrêter à de tels « détails »…  Peu importe, enfin, que même la Russie semble avoir renoncé à une vision plaçant toutes les organisations syriennes rebelles dans le même sac « terroriste »…

Quelles que soient les différences entre une frange nationale, islamiste ou non, de la rébellion syrienne et des factions jihadistes souvent majoritairement formées de combattants étrangers, il s’agit surtout, pour les « adeptes de la ligne anti-impérialiste », d’occulter une réalité qu’Olivier Roy avait rappelée dès les lendemains du 11-Septembre (Les illusions du 11 septembre. Le débat stratégique face au terrorisme, 2002) : la question n’est pas tant de savoir s’il existe un terrorisme « légitime », ni s’il existe un espace de négociation possible avec une organisation du type Al-Qaïda (remarque qui vaut aujourd’hui a fortiori en ce qui concerne Daesh), mais de faire impérativement la disctinction, au sein du « terrorisme », entre des organisations s’inscrivant dans un espace politique qui permet la négociation (comme le Hamas, par exemple) et celles pratiquant un « terrorisme de rupture », mené par des groupes n’envisageant que la destruction pure et simple de leurs adversaires.

Olivier Roy imputait ce manque de lucidité face au « terrorisme » à « un modèle métaphysique et abstrait du nouveau mal ». C’est-à-dire à  la perception (sur le modèle de celle de la défunte « internationale » communiste) d’un « spectre » menaçant et tapi dans l’ombre… Perception, soit dit en passant, idéale pour organiser la « myopie » de l’opinion, comme le signalait Christophe Gallaz (Libération, 27 juin 2005 ; et mon article « Daesh, notre épouvantail », Politique. Revue des débats 88, janvier-février 2015).

Cette manie de recourir à un « modèle métaphysique et abstrait », on la retrouve sur internet, dans nombre de sites « alternatifs », tant dans leur perception de la solidarité internationale que dans celle de la religion.

Un curieux anti-impérialisme

Comment ne pas percevoir, chez certains pourfendeurs de l’impérialisme US, des attitudes qui sentent furieusement la Guerre froide, fondées sur un campisme où tout ce qui déplaît à et combat l’Amérique doit forcément être soutenu ?

Sorte d’illusion autiste de géostratèges en chambre, ce campisme semble oublier l’inexistence actuelle d’un projet révolutionnaire (dans leur sens) de quelque importance. Et cela au sein d’une mêlée où tous les protagonistes de poids sont aujourd’hui… capitalistes.

Ce campisme, enfin, relève souvent d’un internationalisme passablement dévoyé, entre autre par sa focalisation exclusive sur les relations interétatiques. Et, « last but not least », péchant par le présupposé d’un « anti-impérialisme » du régime syrien qui, quoi qu’on en dise, reste difficile à démontrer… Si ce n’est dans le discours.

L’on constate ainsi au sein de « la gauche de la gauche » une sorte d’amnésie (ou de cécité volontaire) quant à la véritable nature des relations qui ont longtemps régné entre Damas et les principales puissances occidentales, dont Israël.

Pour cette gauche-là, en effet, il semble systématiquement superflu de rappeler combien le (ou les régimes Assad) se sont révélés pour l’Occident tantôt un interlocuteur incontournable au Proche-Orient (le grand rêve d’Assad-père), tantôt un allié contre l’Irak de Saddam Hussein ou un sous-traitant « es-torture » empressé de la CIA pour les jihadistes, et tantôt, enfin, comme le meilleur garant du calme de la frontière syro-israélienne depuis 1973 !

Par rapport à Israël, le régime de Damas a sans doute dû être également apprécié en tant que principal compétiteur de l’État hébreux pour ce qui est des tueries de Palestiniens. Avec pour dernier « épisode » ? Yarmouk…

Observons, par ailleurs et dans le même ordre d’idée, que ladite « contre-information » n’évoque que très rarement l’action, en Syrie et de la part d’un « régime Assad » (au demeurant toujours présenté comme monolithique et immuable depuis sa création), d’un libéralisme économique « sauvage », auquel le « printemps syrien » n’est certes pas étranger.

Des « omissions » que l’on retrouve d’ailleurs dans les « médias mainstream ». Convergence inconsciente, mais révélatrice…

Il est une faille « commune » aux commentateurs « gauchistes » et aux « experts » de la pensée dominante : le peu d’interrogations tant sur la sociologie politique que sur l’histoire contemporaine de la Syrie, les deux courants semblant partager en quelque sorte la vision courante néolibérale de « bons » opposés aux « méchants » –ici les « Salafistes » ; là « le clan Assad »–, l’étiquette alternant selon le camp. Et « l’analyse » restant, si pas confinée au seul niveau de l’idéologie, dénuée de tout effort de périodisation.

S’ajoute à cela une méconnaissance parfois surprenante des priorités étasuniennes actuelles.

Pourtant, au vu des développements en mer de Chine méridionale et en Corée, l’actualité fourmille de références au « pivot asiatique » de Barak Obama. C’est dans le grand projet de son mandat, focalisé sur l’Extrême-Orient, afin de réparer les conséquences économiques désastreuses pour les États-Unis des interventions en Afghanistan et en Irak, qu’il faut comprendre les réticences du président américain à aller se fourvoyer dans une nouvelle aventure en Orient proche. Rappelons, en passant, qu’il y a à peine trois ans, Vladimir Caller écrivait dans ce même organe du parti communiste belge qui a servi de point de départ à notre réflexion (Le Drapeau rouge 35, mai-juin 2012) : « À la différence de certains collègues, je ne crois pas à la participation directe de l’OTAN dans le contexte de la crise syrienne. »

N’empêche, un pamphlet en défense du régime Assad « agressé », paru bien avant que ne surgisse en Syrie l’hydre jihadiste, « expliquait » en sous-titre que le soulèvement syrien relevait d’un plan de « conquête continue » du Proche-Orient par les États-Unis… Il s’agissait de l’ouvrage du Belgo-Turc Bahar Kimyongur, Syriana, paru en 2011 aux éditions Investig’action/Couleur Livres, [ndlr : filière du site du non moins ultra-anti-impérialiste Michel Collon].

Méconnaissance, enfin, qui s’accompagne souvent d’une curieuse surestimation du rôle et des capacités de cet impérialisme US, le plus souvent présenté -chose étrange pour ses contempteurs- comme omnipotent et doté de capacités d’interventions en chaîne à l’échelle planétaire.

Ce qui relève en partie du fantasme, et est par ailleurs à l’exact opposé de la vision maoïste du « tigre de papier »…

Laïcisme de combat

Un bonne part du monde laïque nourrit une vision généralisée, a-sociologique et anhistorique de LA-religion. Il semble hélas qu’une grande partie de nos « contre-informateurs » partage celle-ci.

Pour eux, LA-religion est, sous tous les cieux, avant tout « l’opium du peuple ».

Pourtant, comme l’écrivait naguère Alain Michéa, « le combat pour la laïcité, est tout sauf un combat anticapitaliste ». Ne serait-il donc pas plus logique -et plus constructif- que « la gauche de la gauche » adopte, à la façon de Marx, vis-à-vis de la religion, une approche empirique, plus concrète, historique et sociologique ? Et s’efforce d’identifier au sein des religions, en l’occurrence de l’Islam -ou plutôt chez ses fidèles- le potentiel révolutionnaire de leurs mouvements de protestation ?

En cette ère de « mondialisation », les moyens de communication manqueraient-ils pour une action « contournant » les États et directions de toute sorte?

Sans aller jusqu’à débattre des implications de l’absence en Islam sunnite de clergé au sens occidental (et chiite), il est pourtant difficilement contestable que « la religion » -« le soupir de la créature accablée », disait Marx (dont les critiques s’adressaient, et pour cause, aux religions chrétiennes)- et les luttes menées en son nom peuvent aussi exprimer la révolte contre les puissants et une aspiration à un monde meilleur. Et qu’une dénonciation –urbi et orbi et a priori de LA-religion- (et donc les luttes menées en son nom) n’est guère propice à des progrès de la gauche au sein des populations « accablées ».

Par ailleurs, comme nous le dit Pierre Tévanian -et de surcroît dans une interview (6 novembre 2013) au site Investig’Action !- la « religiophobie » devient souvent de nos jours le paravent d’un racisme islamophobe. Aux yeux de Marx, dit Tévanian, « la religion n’est pas le débat principal, ce n’est pas la question sur laquelle il faut mener un combat idéologique ou politique ».

Pourtant, l’on voit ces mêmes observateurs « alternatifs » reprendre à leur compte, au nom d’un laïcisme primaire, un anti-islamisme qui l’est tout autant. Et, étrangement, réapparaître chez des commentateurs au demeurant fort critiques de l’Occident -et parfois des politiques islamophobes menées « at home »- des propos que ne renieraient pas un Moubarak, un Ben Ali, un Bush ou un Sarko…

Propos que l’on pouvait espérer avoir vécu depuis les « printemps arabes », lorsque tout observateur quelque peu lucide avait en effet pu prendre conscience de la nécessité de relativiser cette vision (islamisme = « terrorisme ») propagée par les dictatures arabes et leurs « parrains » occidentaux. Et cela avec d’autant plus de facilité qu’elle se nourrissait de nos vieilles terreurs orientalistes. Or, voici qu’elle réémerge avec encore plus de fougue, dans la bouche ou sous la plume de commentateurs « amis de la Syrie ». Où, après tout, même le « printemps » n’était qu’illusion et machination américaine…

Corollaire : le recours systématique (aux accents singulièrement busho-reaganiens) au mot « terroriste », pour désigner l’opposition armée au régime de Damas.

Seules les organisations dûment estampillées « de gauche » auraient-elles le droit au statut de « lutte armée » ?

Une extrême-gauche kamikaze

Déplorons donc dans les réflexions de cette « extrême-gauche » un abandon généralisé (et tragique) de toute pensée dialectique, pourtant au fondement même de l’œuvre de Marx dont, peu ou prou, elle se réclame encore.

Les questions qui se posent ici sont donc les suivantes.

Primo, un « révolutionnaire » doit-il, en toute situation, prendre parti pour l’un des camps en présence ?

Secundo, peut-on, lorsque l’on se perçoit comme « communiste » ou « révolutionnaire », partisan de l’émancipation du genre humain et de la fraternité entre les peuples, passer les souffrances d’une population par pertes et profits, pour la « bonne » raison que « les enjeux sont ailleurs » (V. Caller, Le Drapeau rouge 35, mai-juin 2012) ?

Même une sommité « anti-impérialiste » au-dessus de tout soupçon comme Samir Amin, par ailleurs assez férocement opposé aux islamistes pour avoir approuvé le coup d’État du général Al-Sissi, reconnaît que « la  légitimité de la révolte du peuple syrien n’est pas contestable » (Le Drapeau rouge 35, mai-juin 2012).

L’on ne peut donc que partager les propos d’un Gilbert Achcar au sujet de la Libye, rappelant combien il est problématique de justifier au nom de l’anti-impérialisme des massacres commis par un régime dictatorial. Le rappel préalable, de temps à autre, par certains de ces « anti-impérialistes », de ce côté dictatorial ne semble bien souvent relever que de la simple précaution oratoire.

Question corollaire: peut-on espérer qu’une telle indifférence au sort d’un peuple puisse contribuer un jour à développer, au sein d’une population déjà échaudée par un demi-siècle de « socialisme » baathiste, davantage de sympathie pour les idées prônées par ceux qui apparaissent comme des défenseurs « objectifs » du régime ?

Disons-le carrément : le soutien apporté par une certaine gauche radicale à des régimes comme celui de Bachar Al-Assad aujourd’hui, à celui de Mouammar Kadhafi hier -à celui de Bouteflika et Frère demain ?- au nom de « l’anti-impérialisme » n’est pas seulement écœurant. Il est suicidaire.

Certes, il s’agit -n’en déplaise au tenants de la thèse du seul « terrorisme télécommandé de l’extérieur »- d’une guerre civile. Où, « classiquement » oserais-je écrire, des atrocités sont commises par tous les camps. Les atrocités commises par Daesh sont suffisamment médiatisées pour ne pas y revenir. Celles (tout aussi réelles) du Front al-Nosra (massacres de villageois kurdes, druzes, chiites…) sont tout aussi inacceptables. Enfin, même les brigades de l’opposition islamiste « modérée », parfois financées par les États-Unis, ne sont pas immunisées contre les comportements barbares, comme l’a montré, récemment, l’égorgement d’un gamin palestinien par des membres du groupe de Noureddine Zinki ; elles restent quoiqu’on en dise d’une échelle bien inférieure à celles des forces du régime, dont les fameux « chabiha », que Gilles Dorronsoro (professeur à Paris I – Panthéon-Sorbonne, auteur avec Adam Raczko et Arthur Quesnau de Syrie. Anatomie d’une guerre civile, CNRS, 2015) qualifie de « brutes absolues », et les miliciens étrangers pro-régime, étant « pires encore » (Le Monde, 5-6 juin 2016). Il est -il y a eu- malheureusement d’autres guerres civiles où le comportement de tous les protagonistes n’était pas la seule aune de l’engagement politique.

Si la couverture de la tragédie syrienne –du moins celle effectuée par les journaux télévisés et nombre de grands médias– nous montre une fois de plus combien ceux qui devraient nous aider à comprendre les maux de la Planète préfèrent le manichéisme, le confort de « coller » à la pensée mainstream, aux désagréments d’aller à contre-courant ou de simplement poser des « questions qui fâchent », « en face » malheureusement, nombre de médias « alternatifs » ne semblent pas immunisés contre les maux en question. Et opposent au confort de la pensée conformiste ce qui apparaît comme un autre confort, lui aussi déplorable.

S’ils dénoncent souvent, à juste titre, des manipulations réelles, ils n’y sont pas invulnérables eux-mêmes et beaucoup, trop souvent, se contentent de prendre l’exact contrepied des informations fournies par les médias « établis ».

Quand ils ne cèdent pas, eux aussi, aux simplifications abusives et à certains fantasmes…

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Paul DELMOTTE

Politologue - Professeur (retr.) de Politique internationale à l'Institut des Hautes Études en Communications Sociales (IHECS - Bruxelles - BELGIQUE)

2 Comments

  1. Sérieusement un article qui aurait été parfait il y a 5 ans. Aujourd’hui il est totalement dépassé et depuis au moins 4 ans.

    Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais aujourd’hui nous savons que cette guerre “civile”, ne peut durer sans appui extérieur. Massif. Les documents d’expédition partant de Constanta (pour ne citer qu’elle) vers les ports de Jordanie détaillant des stocks d’armes pour des dizaines de milliers de combattants sont visibles au vu et au su de tous.

    Des armes Bulgares, Slovaques, Serbes (et autres) arrivent sans cesse en Syrie du coté des “rebelles” malgré un embargo voté et “maintenu” par les pays de l’OTAN.

    Pire les Américains qui ont poussé à cet embargo, achètent ces stocks d’armes et les font passer par les deux frontières Syriennes tout à fait légalement.

    Bref je vois autant de misère dans l’anti-impérialisme que dans ses détracteurs.

    Cette guerre Syrienne qui se veut révolutionnaire n’est depuis 2012, qu’un vulgaire conflit géopolitique régional qu’on vend pour un chemin de liberté.

    Oui misère, honte et misère de l’analyse géopolitique de ce canard.

  2. Pingback: Syrie – Misère de l’anti-impérialisme. Le recours à un « modèle métaphysique et abstrait » – Anti-K

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