Un livre qui raconte comment l’Occident s’est cassé les dents dans le piège afghan. Une réalité vécue de l’intérieur par un acteur autorisé.
Le Chaudron afghan.
Voilà l’endroit sur cette terre dans lequel le Commandant Pierre Pouchairet a travaillé et vécu pendant 5 ans.
Il y est chargé de la coopération en matière de sécurité. Témoin privilégié du début de la fin de la campagne des Forces alliées en Afghanistan, il dévoile dans son livre la réalité du terrain.
Sous sa plume acerbe et précise, le grand théâtre Afghan se met en place ; la communauté d’expatriés, plongée dans la tourmente, et la communauté afghane, qui côtoie ces Occidentaux, cette dernière éternellement fière d’avoir résisté aux « envahisseurs », quels qu’ils furent.
Alors, rien n’échappe à l’auteur et à son récit. Ni les enlèvements, ni les attentats dont sont victimes autant les Occidentaux que les Afghans, ni les errances de la diplomatie française, ni le fonctionnement du gouvernement corrompu du président Karzaï.
Sont aussi mis en évidence les ressorts complexes du fonctionnement des tribus afghanes, les efforts des Occidentaux, souvent dérisoires, pour faire respecter le droit des femmes et pour s’attaquer au tabou de la pédophilie.
Personne, avant le commandant Pouchairet, n’avait raconté si crument la présence française en Afghanistan.
Bienvenue à Kaboul…
(La Boîte à Pandore, 2013)
