Berceau des trois monothéismes, la Palestine est sous les feux de son actualité violente, depuis que la création de l’État d’Israël, en 1948, l’a présentée comme « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ».
L’histoire de la Palestine contemporaine se souvient de celle des « gens de Terre sainte », mais commence avec « son problème ». Et chacun peut sentir plus ou moins confusément que l’équilibre du monde se joue là, sur ces quelques milliers de kilomètres carrés à l’Orient de la Méditerranée.
À ceux qui disent ne rien comprendre au « conflit israélo-palestinien », Elias Sanbar répond, en restituant la continuité d’une histoire que, depuis le mandat britannique, à partir de 1917, jusqu’à aujourd’hui, tant de commentaires ont souvent faussée ou étouffée.
La Palestine, c’est l’histoire d’un pays absent que les Palestiniens ont emporté dans leur exil.
C’est aussi le long combat qu’il leur a fallu mener pour retrouver un nom, une visibilité, une existence enfin.
La Palestine d’Elias Sanbar est polychrome, terre de pluralité, des origines et des croyances.