Cinq palestiniens de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ont trouvé la mort le lundi 13 avril 2015, dans l’incendie de leur maison, un incendie provoqué par une bougie qui éclairait une chambre de cette habitation sans électricité. Un symbole de plus, dramatique, dans cette région sous blocus israélien.
Cette bougie avait été allumée dans une maison du quartier Jnina, dans l’est de la ville de Rafah ; la famille s’en est allée se coucher.
Cinq membres de la famille Abou Nahla, sont mortes brûlées vives ; elles étaient âgées de 15, 36, 40, 55 et 70 ans. Trois enfants de la même famille ont en outre été grièvement blessés.
Des milliers d’habitations, dans cette région sous blocus israélien, sont chaque nuit éclairées avec des moyens de fortune, lorsque l’électricité est coupée, plus de seize heures par jour.
Une conséquence du manque de carburant pour les générateurs, que l’armée israélienne, qui contrôle les entrées de la bande de gaza, empêche d’importer. Cette pénurie a de nombreuses conséquences sur la vie quotidienne des Gazaouis et paralyse toute l’économie du territoire.
Par ailleurs, Israël refuse l’entrée de matériel et de pièces de rechange pour la seule centrale électrique de Gaza, endommagée par les bombardements répétés ordonnés par Tel-Aviv, notamment lors de la dernière offensive, en été 2014.
L’injustice se poursuit ! Dans le silence complice de la Communauté internationale…
Gaza la souffrante patiente; elle résiste et existe. Gaza, la vie, espère.